Nous sommes attristés: nous avons appris un nouveau cas de fraude dans les secteur de l’huile d’olive

Le 10 mars dernier, l’émission de Télévision « La Hora de la 1 », diffusée par TVE, a rapporté un nouveau cas de fraude dans l’étiquetage de l’huile d’olive. Plusieurs soit disant marques commerciales sont vendues clandestinement sur les marchés, dans les stations-service et les entrepôts de distribution dans diverses régions d’Espagne, notamment en Andalousie et en Estrémadure.

Ces marques s’apellent « Acebuche », « Virgen del Guadiana », « Cortijo del Oro », « La Campiña de Andalucía », « Galiaceite 2022 », « La Abadía », « Villa de Jerez », « Don Jaén Aceite 2019 » et « Imperio Andaluz ». La fraude consiste dans le fait que ces huiles ne sont pas enregistrées au registre sanitaire obligatoire et sont par conséquent hors de tout contrôle officiel. Le cas a été révélé par l’Organisation des consommateurs et des utilisateurs (OCU) qui a signalé la situation à l’AESAN, l’Agence espagnole pour la sécurité alimentaire. L’AESAN est ensuite intervenue auprès des à

Pour ceux qui font les choses correctement, comme c’est le cas de Ralda + Friends ou de la coopérative de Godall, de telles fraudes sont particulièrement tristes et frustrantes. Tout d’abord, parce qu’elles peuvent tromper et même mettre en danger la santé de personnes qui, de bonne foi, veulent consommer un produit merveilleux comme l’huile d’olive. Deuxièmement, parce que cela donne une mauvaise réputation à notre secteur qui a déjà suffisamment de problèmes.

Cette activité frauduleuse met en danger un secteur menacé pour de nombreuses raisons et qui se bat pour survivre. Espérons que nos lecteurs soient vigilants et vérifient les étiquettes des huiles d’olive, privilégiant les petits producteurs et les circuits courts et n´hésitant pas à dénoncer tout abus constaté .

Il n’y a pas de miracle il est impossible de proposer une huile d’olive de qualité trop bon marché, le processus de soins à apporter aux arbres, de cueillette et de production implique pour le réaliser de manière correcte et contrôlée un minimum de coûts qui doit se refléter dans le prix des produits offerts. C’est dans notre intérêt à tous.

Plus d’informations dans le reportage de TVE : https://www.rtve.es/play/videos/la-hora-de-la-1/alerta-aceite-andaluz-mal-etiquetado/6831193/